vendredi 28 mars 2008

Un truc de malade!


Ces deux photos ont été prises au moment du salut final. Elles correspondent au dernier intermède (car c'est une comédie-ballet c'est à dire une pièce de théâtre entrecoupée de danses et de chants...)qui met en scène la façon étrange et burlesque dont Argan-le malade imaginaire-est fait médecin. On voit bien les tenues des médecins de l'époque(bonnet/fraise...)la tête de squelette rappelle bien l'omniprésence de la mort.



A gauche, il y a Argan, un jeune comédien plein de talent. A droite, le couple d'amoureux séparé par l'ambition d'un père hypocondriaque, Angélique et Cléante. Le malade imaginaire veut marier sa fille à un jeune médecin:Thomas Diafoirus. Frédéric Schalk a d'ailleurs merveilleusement interprété ce grand benêt: son maquillage clownesque renforçait ce côté grand enfant maladroit, sa liberté d'interprétation était grande: ses aboiements lorsqu'il voyait celle qu'il devait épouser se rapprocher dangereusement de son maître de chant(Cléante) étaient hilarants!



les toilettes étaient un endroit-clef: Argan pouvait s'y soulager(et les bruitages allaient avec!). La thèse de Thomas Diafoirus a fini également dans cet endroit!La farce dans toute sa splendeur!





Un décor sobre mais efficace: un paravent en toile de jouy, un lit en fer forgé, le pot de chambre, les draperies et le tour est joué!






la première vidéo représente la scène d'exposition. Argan compte et recompte ce qu'il doit à ses pharmaciens et médecins. Sa radinerie et son désir de guérir sont montrés dès le départ!



Cette scène est celle où Monsieur Bonnefoy(sous l'allure d'un mafioso avec ses mocassins en python, ses lunettes noires et son trois pièces crème!)donne des conseils plus que douteux pour un notaire...Serait-il de mèche avec la femme d'Argan qui veut tout hériter d'un mari qu'elle aime si "sincèrement"?

Des acteurs talentueux, une mise en scène originale mais qui respecte l'oeuvre:le public était conquis!
Photos et vidéos : Thomas Parisot
Claire Wernert

lundi 10 mars 2008

Le tour est joué !

17 mars 2008, hier soir et la semaine dernière, la France choisissait ses maires.
Voici les résultats pour les communes de Mundolsheim, Lampertheim et Niederhausbergen.

Mundolsheim

La liste "Cap Avenir", menée par Norbert Reinhardt a été réélue avec 43.1 %. De campagne, il n'y avait pas réellement, puisque l'opposition n'a pas réussi à créer une liste. Mais le maire a su attirer les électeurs, ils étaient 58.99 % à voter.

Il est tout de même intéressant de suivre ces élections. En effet, l'on connait l'opinion des habitants, leur seul moyen de protester étant de voter nul ou blanc.

Lors de la réunion publique du 6 mars, on a pu remarquer la présence d'un candidat à la mairie de Niederhausbergen ; M. Gallix, venu parler de l'aire d'accueil aux gens du voyage.

M. Roth, qui guide l'opposition était aussi présent.

Les échanges sont restés courtois, bien que M. Gallix était un peu provocateur, animant le débat.




A la mairie, après un discours du maire où il remerciait les acteurs des élections (les conseillers, les assesseurs, le personnel de la mairie et les spectateurs), où il rendait hommage aux gens qui s'étaient retirés de la vie politique de Mundolsheim par obligation ou pour prendre une "retraite", les personnes présentes étaient invitées à boire un verre de l'amitié.

Après quoi les membres de la liste et leurs conjoints se sont retrouvés pour une tarte flambée au restaurant de la Gare.

Samedi le 15 mars, le maire, M. Reinhardt, et les 7 adjoints proposés ont été élus à 28 des 29 voix possibles.

Lampertheim

Site du figaro : http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-municipales-2008/2eme-tour/bas-rhin/67450/lampertheim/

Niederhausbergen

Site de Tf1 : http://tf1.lci.fr/infos/elections-municipales/resultats-municipales/resultat-bas-rhin/0,,3747221,00-niederhausbergen-.html

Texte et vidéo : Elsa Koerner

Tout doit disparaître de Mikaël Ollivier : un livre dépaysant.

Vous avez envie de nouveau ? Je vous propose "Tout doit disparaître" de Mikaël Ollivier
Hugo, 11 ans, suit ses parents à Mayotte, petite île perdue dans l'océan indien, au mode de vie complètement différent de la métropole. Là-bas, dur de s'adapter, la chaleur, la pauvreté et la culture mahoraise le bouleversent. De retour en France, les publicités, les marques, la consommation excessive l'agressent et le déboussolent. Le contraste est violent, Hugo ne parvient pas à se soumettre à l'impitoyable frénésie consommatrice et rejette les moeurs de la métropole.
Malgré une couverture pas très originale voire rebutante, ce livre cache "très bien" son jeu, et c'est une merveilleuse leçon de vie que l'on découvre alors.
Petit lien du site de cet auteur : http://www.mikaelollivier.com/

Mélia Huez 3e1